Drôle de type, ce Josh Homme. Voilà un gars qui gratte (fichtrement bien d'ailleurs) au sein de Kyuss, monstre du rock stoner ("rock défoncé", voir plus bas pour l'explication). Qui se retrouve tout embêté lorsque la formation se sépare, en 1997. Et qui décide alors de ne plus jamais reprendre sa respiration et de se lancer dans des séries de collaborations à n'en plus finir.
Fort d'une légitimité en béton auprès des fanas de rock gras US, il monte les Queens of the Stone Age, bosse sur des BO de film, prête sa voix au collectif électro U.N.K.L.E., lance son label, et abandonne sa position de frontman pour tenir les fûts des Eagles of Death Metal. Entre autres.
Au milieu de tout ça, on retrouve les Desert Sessions. Le principe n'est pas bien compliqué : inviter dans son ranch, paumé au milieu du désert, des potes (ou pas) zikos dont il apprécie le boulot. Des types venant de Soundgarden, de Monster Magnets... Hop, chacun bosse dans son coin ou en petit groupe, quelques jams, un minimum de prod' et un album voit le jour au bout d'une semaine. Forcément, comme ces m'sieurs-dames n'aiment pas la facilité, ils laissent une large part à l'impro et aux expérimentations. Sans oublier de reprendre entièrement des morceaux existants, version hard rock ou surf music histoire que ce soit encore plus casse-gueule.
Tout ce petit monde s'articule autour de Josh Homme. Il y a les "regulars", ce qu'on retrouve sur chaque album ou presque : Dave Catching, Alain Johannes, Chris Goss et Troy van Leeuwen notamment. Et ceux qui vont et viennent : PJ Harvey qu'on ne présente plus, Twiggy Ramirez, lâché par Marilyn Manson et échappé de A Perfect Circle, l’ex Screaming Tree Mark Lanegan...
A chaque session, deux volumes sortent, commercialisés ensemble. A ce jour, on en est aux 9/10. Et ça peut continuer longtemps, puisque Josh Homme ne soit aucune raison de s'arrêter.
Evidemment, les albums partent dans tous les sens. Ca sent la défonce, ça tangue de droite et de gauche, c'est bordélique et ça se prend pas la tête, ça passe sans transition (dans le même morceau, et alors ?) de la country psychédélique au gospel. Finalement, les Desert Sessions, c'est un peu comme les photos de vacances. C'est sympa à regarder (ou à écouter), mais on ne comprend pas toujours toutes les blagues.
Fort d'une légitimité en béton auprès des fanas de rock gras US, il monte les Queens of the Stone Age, bosse sur des BO de film, prête sa voix au collectif électro U.N.K.L.E., lance son label, et abandonne sa position de frontman pour tenir les fûts des Eagles of Death Metal. Entre autres.
Au milieu de tout ça, on retrouve les Desert Sessions. Le principe n'est pas bien compliqué : inviter dans son ranch, paumé au milieu du désert, des potes (ou pas) zikos dont il apprécie le boulot. Des types venant de Soundgarden, de Monster Magnets... Hop, chacun bosse dans son coin ou en petit groupe, quelques jams, un minimum de prod' et un album voit le jour au bout d'une semaine. Forcément, comme ces m'sieurs-dames n'aiment pas la facilité, ils laissent une large part à l'impro et aux expérimentations. Sans oublier de reprendre entièrement des morceaux existants, version hard rock ou surf music histoire que ce soit encore plus casse-gueule.
Tout ce petit monde s'articule autour de Josh Homme. Il y a les "regulars", ce qu'on retrouve sur chaque album ou presque : Dave Catching, Alain Johannes, Chris Goss et Troy van Leeuwen notamment. Et ceux qui vont et viennent : PJ Harvey qu'on ne présente plus, Twiggy Ramirez, lâché par Marilyn Manson et échappé de A Perfect Circle, l’ex Screaming Tree Mark Lanegan...
A chaque session, deux volumes sortent, commercialisés ensemble. A ce jour, on en est aux 9/10. Et ça peut continuer longtemps, puisque Josh Homme ne soit aucune raison de s'arrêter.
Evidemment, les albums partent dans tous les sens. Ca sent la défonce, ça tangue de droite et de gauche, c'est bordélique et ça se prend pas la tête, ça passe sans transition (dans le même morceau, et alors ?) de la country psychédélique au gospel. Finalement, les Desert Sessions, c'est un peu comme les photos de vacances. C'est sympa à regarder (ou à écouter), mais on ne comprend pas toujours toutes les blagues.
Rock stoner. Typement US, il se démarque par des rythmiques répétitives, une basse très lourde et des guitares parfois psychédéliques, ainsi qu'un max de dope. Le terme est souvent récusé par les groupes eux-mêmes, qui préfèrent celui de "Desert rock".
A voir, à écouter. Vous trouverez ici le making of des Desert Sessions des volumes 9/10 et là un live (au casting, hormis Josh Homme, PJ Harvey).
1 commentaire:
Good for people to know.
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